Sous un ciel mitigé (et juste avant l'averse !), notre premier atelier de "rentrée"; pour certains c'est une première approche. Nous allons croquer dans le village de Vauvenargues, situé à l'est d'Aix-en-Provence - village qui nous invite à le parcourir et à nous poser ici et là pour en rapporter une page style carnet de voyage (rapporter un souvenir d'un moment à un endroit).
Vauvenargues est bien connu pour son chateau au pied de la Montagne Ste Victoire :
Le Château d'abord fort romain édifié sur un mamelon, à 440 m d'altitude, au-dessus d'une gorge étroite de la rivière La Cose: de cette époque, date une vaste salle, aux murs épais de 2 à 3 m, appelé le Réduit. Il fut propriété des Comtes de Provence, puis des Archevêques d’Aix à partir de 1257. Ensuite la famille des Clapiers y séjourna jusqu’au XVIIIè siècle. Le fief fut élevé au marquisat en 1725 pour services rendus pendant la peste. Le moraliste Luc de Vauvenargues y mourut en 1747 après y avoir écrit «’introduction à la Connaissance de l’esprit humain» en 1744. A partir de 1790 et jusqu’en 1943 le château appartint à la famille des Isoard. Il fut acheté en 1958 par Picasso qui y fut inhumé en 1973. Maison fiscale, puis fief épiscopal, enfin château seigneurial, l’édifice date du XIVè siècle. Il a conservé de cette époque quelques murailles dans l’enceinte circulaire, fortifiée à l’Est de deux tours carrées crénelées à mâchicoulis. Ruiné au XVè siècle, le château fut reconstruit en 1560 par François de Clapiers. Massif et imposant, isolé sur son rocher, il a l’allure d’une forteresse carrée encadrée de deux grosses tours rondes sur la façade Ouest. La Porte en plein cintre est encadrée de pilastres taillés en pointes de diamant du XVIè siècle; mais le blason au-dessus de la Porte est celui de la famille des Isoard. En 1644, le château fut restauré: on y ajouta le large escalier et le vaste perron à balustres ainsi que la terrasse donnant sur la Porte Notre-Dame; à la clé de voûte de cette Porte est sculptée une tête grimaçante.Les ouvertures des deux étages, larges et hautes, sont surmontées d'oeils de bœuf au troisième étage. Des grilles de type espagnol protègent les fenêtres du rez-de-chaussée. Des gypseries et des cheminées des XVII et XVIIIè siècle sont conservées dans différentes pièces. Le dessus des portes est décoré de toiles peintes d’époque Renaissance. L’intérieur a été dépouillé de ses meubles des XVI et XVII è siècle, de la collection d’armes du XIIIè siècle, des tableaux de l’époque italienne, du buste de Napoléon par Canova. Les cuirs de Cordoue qui tapissaient les murs d’une grande salle ont en partie été récupérés par le chateau de La Barben. Picasso y avait déposé plusieurs de ses toiles. Dans la cour Nord, un curieux oratoire est dédié à St Séverin: Pie VII fit remettre le corps du saint au cardinal d’Isoard.
Le Château d'abord fort romain édifié sur un mamelon, à 440 m d'altitude, au-dessus d'une gorge étroite de la rivière La Cose: de cette époque, date une vaste salle, aux murs épais de 2 à 3 m, appelé le Réduit. Il fut propriété des Comtes de Provence, puis des Archevêques d’Aix à partir de 1257. Ensuite la famille des Clapiers y séjourna jusqu’au XVIIIè siècle. Le fief fut élevé au marquisat en 1725 pour services rendus pendant la peste. Le moraliste Luc de Vauvenargues y mourut en 1747 après y avoir écrit «’introduction à la Connaissance de l’esprit humain» en 1744. A partir de 1790 et jusqu’en 1943 le château appartint à la famille des Isoard. Il fut acheté en 1958 par Picasso qui y fut inhumé en 1973. Maison fiscale, puis fief épiscopal, enfin château seigneurial, l’édifice date du XIVè siècle. Il a conservé de cette époque quelques murailles dans l’enceinte circulaire, fortifiée à l’Est de deux tours carrées crénelées à mâchicoulis. Ruiné au XVè siècle, le château fut reconstruit en 1560 par François de Clapiers. Massif et imposant, isolé sur son rocher, il a l’allure d’une forteresse carrée encadrée de deux grosses tours rondes sur la façade Ouest. La Porte en plein cintre est encadrée de pilastres taillés en pointes de diamant du XVIè siècle; mais le blason au-dessus de la Porte est celui de la famille des Isoard. En 1644, le château fut restauré: on y ajouta le large escalier et le vaste perron à balustres ainsi que la terrasse donnant sur la Porte Notre-Dame; à la clé de voûte de cette Porte est sculptée une tête grimaçante.Les ouvertures des deux étages, larges et hautes, sont surmontées d'oeils de bœuf au troisième étage. Des grilles de type espagnol protègent les fenêtres du rez-de-chaussée. Des gypseries et des cheminées des XVII et XVIIIè siècle sont conservées dans différentes pièces. Le dessus des portes est décoré de toiles peintes d’époque Renaissance. L’intérieur a été dépouillé de ses meubles des XVI et XVII è siècle, de la collection d’armes du XIIIè siècle, des tableaux de l’époque italienne, du buste de Napoléon par Canova. Les cuirs de Cordoue qui tapissaient les murs d’une grande salle ont en partie été récupérés par le chateau de La Barben. Picasso y avait déposé plusieurs de ses toiles. Dans la cour Nord, un curieux oratoire est dédié à St Séverin: Pie VII fit remettre le corps du saint au cardinal d’Isoard.
Chateau de Vauvenargues |
Et les pages, pas tout à fait terminées, qui retracent ce moment.
Comme je n'ai guère le temps de dessiner, je m'inspire d'une brochure trouvée au Grand Site Ste Victoire et de la photo d'un panneau de signalisation pour finir ma page plus tard...
Dans le cadre des journées du patrimoine qui ont lieu ce weekend, une invitation :